La blockchain est une illusion, seul Bitcoin est une vraie révolution !
Dans le cadre du lancement de StackinSat, je publie une série d’articles pédagogiques sur Bitcoin pour en expliquer les concepts sous-jacents souvent complexes à appréhender et pour apporter un point de vue engagé de bitcoiner sur l’industrie de la blockchain et des crypto-monnaies.
Il y a un mythe persistant (de moins en moins heureusement) qui existe depuis plusieurs années selon laquelle la technologie blockchain peut solutionner tous les problèmes des entreprises. On entend souvent dire que «La blockchain c’est bien et Bitcoin c’est mal». Les défenseurs de ce mythe vont donc chercher à «améliorer» le protocole Bitcoin en une version plus «conformiste» mais au final pas si utile que ça. Dans cet article, je vais tenter de démontrer que la «Blockchain» est en réalité une illusion et que seul Bitcoin est une vraie révolution.
Le mythe du blockchain-bullshit: « La blockchain c'est bien et Bitcoin c'est mal»
Au lieu de s’intéresser au caractère unique de Bitcoin - que j’ai déjà détaillé dans cet article - certaines entreprises ont préféré récupérer simplement le concept de «blockchain». Cette technologie révolutionnaire devait pouvoir résoudre tous les problèmes rencontrés dans les entreprises.
Cette obsession des entreprises pour «la blockchain» a commencé en 2014, peu de temps après le premier «bull run» de Bitcoin fin 2013 - le prix était alors passé 200 à 1000 $ en quelques semaines. Sachez que le prix du bitcoin au 16 juin 2020 est de 9500 $.
Cette appréciation soudaine du Bitcoin a donc attiré l’attention des consultants en stratégie qui conseillent les grands groupes. Ces groupes se sont alors inspirés de Bitcoin notamment sur les aspects de transparence, de digitalisation, de cryptographie ou encore d’immuabilité. Ils ont alors tenté de créer un marché autour de cette technologie “Blockchain”. Ils se sont appropriés ce mot pour lui donner une signification presque messianique afin que les entreprises (tous secteurs confondus) puissent acheter leurs systèmes blockchains révolutionnaires.
Sous l’impulsion d’IBM via sa blockchain Hyperledger — vous noterez la sonorité marketing parfaite de ce branding — la popularité du mot «blockchain» a explosé en 2016. Un tas de personnes — en particulier des gens non techniques — disaient des choses comme “Je crois beaucoup en la technologie, mais je ne crois pas du tout en Bitcoin” — ce qui revient à dire “ je crois beaucoup dans la chambre à air, mais je ne crois pas du tout dans la roue” — alors même qu’ils avaient seulement une vague idée de la façon dont fonctionnait Bitcoin. Il s’agissait en fait d’une réponse «consensuelle» pour des sociétés qui voulaient simplement avoir l’air d’être à jour sur les nouvelles technologies.
En effet, la réputation de Bitcoin de 2011 à 2018 environ — et dans une certaine mesure encore aujourd’hui — était exécrable. Le Bitcoin était associé à des activités illégales telles que l’achat de stupéfiants, le blanchiment d’argent ou encore le financement du terrorisme — Le dollar domine toujours et encore largement ces trois activités criminelles. Bitcoin étant en réalité “pseudonyme” il serait stupide de l’utiliser pour des activité illégales (plus d’info dans cet article).
Finalement, soutenir la «blockchain» et non le Bitcoin a donné à certaines entreprises l’apparence d’une expertise et d’un savoir-faire sur le sujet sans toutes les connotations négatives associées au Bitcoin. Après quelques années de recul, on peut facilement constater aujourd’hui qu’ils n’avaient en réalité aucune idée de ce qu’était la blockchain et après quelques millions d’euro dépensés en R&D sur le sujet, ils n’ont rien gagné de cette prétendue expertise et ont rencontré de grosses désillusions…
Tout simplement car les blockchains privées, comme celle d’IBM et de son Hyperledger, pourraient facilement être remplacés par des bases de données centralisées (ou distribuées) comme il en existe déjà depuis des dizaines d’années. Pour le magazine économique suisse Bilan, Yves Bennaim a déconstruit le mythe de la blockchain privée:
“En plaçant la confiance auprès d’une entité commerciale unique, notre sécurité se retrouve à sa merci. Je ne parle pas forcément de malfaisance volontaire, mais de possible négligence ou d’incompétence, permettant l’exploitation de failles par des tiers.”
Ces échecs en pagaille dans le monde de la blockchain étaient prévisibles. En effet, lorsque vous promettez plus que vous ne pouvez livrer dans une technologie que peu de gens comprennent, vous n’allez pas pouvoir faire grand-chose. La plupart de ces efforts n’ont rien donné. Les quelques-uns qui ont créé des preuves de concept n’ont pas évolué vers des produits à part entière et les quelques produits lancés ont très peu de traction.
Même si, par miracle, une application “populaire” est créée sur une blockchain, un équivalent centralisé sans “blockchain” serait moins cher, plus rapide, plus fiable, plus maintenable tout en ayant exactement les mêmes points de défaillance que la version “blockchain”. Autrement dit, toute les “applications blockchains” sont destinées à être moins compétitives qu’un concurrent centralisé en termes de coût, de vitesse, de fonctionnalité et d’évolutivité.
Voici les 10 raisons pour lesquelles je pense que Bitcoin est une vraie révolution:
1. Bitcoin est un système monétaire et financier à part entière, son usage est principalement lié à la monnaie, aux transactions financières, aux échanges internationaux. Bitcoin parvient à naturellement coordonner les actions de milliers d’individus inconnus et ne partageant rien, de façon totalement autorégulée et décentralisée. Un système de paiement qui devrait largement concurrencer les systèmes actuels dans les prochaines années.
D’autres usages de Bitcoin pourront, néanmoins, se développer comme tous les systèmes de preuves juridiques ou d’horodatage certifié. Pas besoin d’une autre “blockchain” ou d’une autre crypto-monnaie pour faire cela. Bitcoin prouve ainsi son utilité alors que 99% des ICO ont des “utility token” inutiles. Cela ne signifie pas nécessairement que tous ces projets n’ont pas de valeur mais ils sont par nature moins complets dans leur puissance disruptive que Bitcoin.
2. Bitcoin est l’actif qui a le plus progressé sur les 10 dernières années malgré les nombreux krachs qu’il a subi. Les détracteurs du Bitcoin prédisent systématiquement sa mort après une forte chute de sa valeur. Force est de constater que la dynamique haussière long terme de Bitcoin n’est toujours pas ébranlée. Il pourrait même atteindre les 100 000€ à long terme (plus d’info ici)
Sur la page Nécrologie Bitcoin, nous voyons que Bitcoin a été déclaré «mort» très régulièrement ces dernières années par des centaines de soi-disant experts ou économistes. Le site a identifié plus de 300 déclarations publiques, mais Bitcoin est bel et bien toujours vivant !
3. Bitcoin est le protocole qui enregistre la plus grande longévité, ce qui est évident au vu du fait qu’il s’agit de la première “blockchain”. Selon le principe de l’effet Lindy, Bitcoin est la cryptomonnaie qui a le plus de chance de survivre sur le long terme. Créé le 3 Janvier 2009 par Satoshi Nakamoto, le Bitcoin existe depuis plus de 10 ans. D’ailleurs, le créateur de Bitcoin cite un titre du Times du 3 janvier 2009 « Le chancelier est sur le point de renflouer les banques pour la seconde fois ». Cette signature, laissée dans le 1er bloc de la blockchain Bitcoin, en dit long quant à l’opinion de Satoshi envers un système qui privatise les gains et socialise les pertes. Un système entre les mains de banquiers qui se paient des millions pour gonfler une bulle d’endettement gigantesque, génératrice d’inflation, et qui nous oblige à gratter toujours plus de croissance sur une planète finie. Cela nous donne donc un indice sur les raisons de la création de Bitcoin. En effet, contrairement aux monnaies fiduciaires traditionnelles, Bitcoin a un calendrier d’émission monétaire prédéterminée et une offre maximale d’unité monétaire fixée à 21 Millions. J’en parle plus en détail dans cet article.
4. Bitcoin révolutionne la monnaie comme Internet a révolutionné l’information. Ceux qui découvrent Bitcoin en retard se demandent souvent s’il est trop tard pour investir. Pour répondre à cette question, il suffit de se référer à Misir Mahmudov, un analyste Bitcoin de renom qui affirme que seulement 0,4% de la population mondiale utilise actuellement Bitcoin. Si Bitcoin suit le même taux de croissance qu’Internet, plus de 50% de la population mondiale devrait utiliser la crypto-monnaie d’ici 2043, ce qui suggère en réalité que Bitcoin ne fait que commencer.
Alors qu’Internet a été accueilli avec scepticisme et peur à sa création dans les années 90, il a fini par devenir ce qu’il est devenu aujourd’hui : une nécessité pour la plupart. Mais même maintenant, l’adoption d’Internet ne concerne qu’environ 58% de la population mondiale, malgré la généralisation d’Internet.
5. L’effet réseau de Bitcoin est le plus important de tout l’écosystème. En effet, tout le monde a déjà entendu parler de Bitcoin, ce qui n’est pas le cas des autres altcoins, même la deuxième crypto-monnaie la plus capitalisée — le réseau Ethereum est valorisée 26 milliards de dollars — est inconnue du grand public. Bitcoin vaut aujourd’hui 175 milliards de dollars presque 7 fois plus que l’Ether. Ainsi, la valeur du réseau Bitcoin augmente avec le nombre d’utilisateurs qui interagissent les uns avec les autres et avec les synergies créées par les réseaux d’utilisateurs au sein du réseau plus large. Cet effet réseau de Bitcoin peut devenir géométrique voire même exponentiel très rapidement. Bitcoin est le protocole qui a la communauté la plus importante et c’est aussi celle qui génère le plus d’investissement privé notamment à travers les mineurs, les sociétés de services, etc.
6. Les règles de fonctionnement de Bitcoin sont immuables et ne changeront jamais. Chaque mise à jour technique du logiciel est rétrocompatible — ceci évite que les anciennes versions ne se soit supprimées du réseau — et suivent les règles qui ont été établies par Satoshi Nakamoto à la genèse du projet. Les protocoles des altcoins bougent très fréquemment — Celui d’Ethereum par exemple, le protocole le plus connu après Bitcoin — ce qui provoque des instabilités importantes et des divergences stratégiques très violentes dans la communauté de développeur : On assiste alors à des “fork” de la blockchain en question. Par exemple, la bascule vers Ethereum 2.0 — prévue pour la fin de l’année 2020 — pourrait éventuellement rendre le protocole encore plus instable raison pour laquelle la transition devrait se faire très lentement.
Bitcoin est très différent de ce point de vue. En effet, chaque évolution du protocole Bitcoin prend du temps car il ne faut surtout pas prendre le risque de déstabiliser le réseau.
Durant son lancement, Bitcoin n’a pas été exempt de bugs et a dû faire face à quelques mises à jour non rétrocompatibles pour fixer les problèmes du code encore jeune. La dernière remonte à mi-mai 2013 alors qu’un bitcoin s’échangeait contre une centaine de dollars et que son utilisation était bien moindre qu’aujourd’hui. Les développeurs sont à présent extrêmement vigilants sur les évolutions apportées au code de Bitcoin afin qu’aucun bug ne soit introduit.
7. Pendant ces 10 dernières années, Bitcoin a survécu à toutes sortes de menaces qui auraient pu totalement l’arrêter. Les gens construisent leur confiance dans une nouvelle monnaie avec le temps. C’est en regardant comment Bitcoin a surmonté ces tempêtes que les primo-utilisateurs de Bitcoin sont devenus plus confiants dans les perspectives futures de Bitcoin en tant que système monétaire. En effet, les gens continuent d’investir et de stocker de la richesse dans le bitcoin afin d’épargner dans une réserve de valeur à long terme — le fameux #StackSats — avant qu’il ne soit utilisé plus largement en tant que monnaie d’échange. En plus de 10 ans d’existence, Bitcoin a fonctionné 7 jours sur 7 24h sur 24. Il y a seulement eu 2 interruptions du protocole http://bitcoinuptime.com/ soit un “uptime” de 99,98% du temps depuis le 3 janvier 2009.
8. Bitcoin est ultra-sécurisé par design : Sur Bitcoin, les transactions réalisées sont signées par un procédé cryptographique à travers le réseau, ce qui garantit leur authenticité et leur inviolabilité. Ces transactions sont validées par des “mineurs”. Ils sont les garants de la sécurisation du réseau. En effet, pour créer les blocs qui composent la blockchain Bitcoin, les mineurs doivent au préalable résoudre des calculs mathématiques très complexes en utilisant des ordinateurs très puissants. Le hashrate, sert à mesurer la puissance de minage d’une machine, c’est-à-dire la vitesse à laquelle un ordinateur réalise le calcul mathématique pour trouver la solution cryptographique pour valider la transaction et créer le nouveau bloc. Plus le hashrate est elevé, plus le réseau est sécurisé.
Bitcoin est surement l’objet informatique qui a été le plus attaqué au monde. Avec une capitalisation boursière de près de 175 milliards de dollars, les pirates informatiques les plus avares se sont amusés à essayer de hacker le code informatique de Bitcoin. Il est rassurant de constater que les développeurs — bénévoles — de Bitcoin aient examiné, traité et contribué au fait qu’aujourd’hui aucune faille n’ait été identifiée. Tout le monde se dit aujourd’hui que si cette faille existait vraiment, elle aurait probablement été déjà été trouvée.
9. Bitcoin est l’actif numérique sur lequel il y a le plus de réglementation à travers le monde. Grâce à la loi PACTE, la France est l’un des premiers pays au monde à donner un cadre réglementaire avec la création du statut de PSAN, Prestataire de Service en Actif Numérique. Ce statut devrait apporter davantage de confiance aux clients et donc ouvrir de nouvelles perspectives au marché (pour plus d’info).
En 2017, la Chine a interdit l’échange de bitcoins et d’autres monnaies virtuelles dans le but de réduire le risque sur les marchés financiers. Même la Corée du Sud, qui a connu une frénésie d’achat de crypto-monnaie en 2017, a envisagé une interdiction similaire. Mais les interdictions sont difficiles à appliquer, car les incitations aux bénéfices pour la participation au Bitcoin et à la crypto-monnaie sont trop importantes — qu’il s’agisse d’extraction, de trading ou d’envoi / réception de crypto-monnaie. Si le besoin est assez grand, les gens trouveront un moyen d’y accéder. En effet, même s’il est possible de réglementer l’accès aux plateformes d’échanges, il est impossible de limiter l’accès au réseau Bitcoin. Les transactions sur Bitcoin ne peuvent pas être bloquées ou censurées. Le bitcoin et les crypto-monnaies ne mourront pas quelles que soient les réglementations de certains pays. Cela est vrai même avec les gouvernements les plus oppressifs. Les habitants du Venezuela (un pays dont l’économie a été détruite par l’hyperinflation galopante) font des choix pour enfreindre la loi aujourd’hui et participer à l’économie des crypto-monnaies. Ils le font simplement pour pouvoir nourrir leur famille.
10. L’adoption de Bitcoin sera favorisée par le lightning network. Malgré les améliorations constantes, le réseau Bitcoin reste limité en capacité. Pour permettre une capacité transactionnelle plus élevée, plusieurs acteurs de la communauté Bitcoin travaillent depuis 2015 sur le “Lightning network”, une surcouche au réseau Bitcoin. Alors que le code source du logiciel Bitcoin a été mis à disposition par Satoshi Nakamoto en 2009 après la publication du Livre blanc, le réseau Lightning se base seulement sur une description du fonctionnement de son protocole. Les spécifications Basics of Lightning Technology (BOLTS) sont un ensemble de directives pour la création et le maintien d’un réseau pair à pair hors de la première couche du réseau du Bitcoin. La société Veriphi a rédigé un article dédié sur le sujet si vous souhaitez en savoir plus. LightningLab, Blockstream et ACINQ sont trois entreprises importantes qui travaillent sur le développement de logiciels qui suivent et appliquent les spécifications décrites par BOLTS. Il existe donc plusieurs implémentations du protocole du réseau Lightning développé et maintenu par des sociétés privées.
Les avantages du Lightning Network sont nombreux :
- Aucune limite sur le nombre de transactions par seconde sur le réseau.
- Des transactions instantanées d’un bout à l’autre du monde. Plus d’attente de confirmation par les mineurs.
- Des frais de transaction extrêmement faibles ouvrant la voie aux micro-transactions, potentiellement en dessous d’un Satoshi (0,00000001BTC, soit actuellement 0,000093€).
Le réseau lightning repose sur l’idée selon laquelle toutes les transactions ne nécessitent pas une inscription immédiate sur la blockchain. Le canal de paiement en est à l’origine. Celui-ci peut s’ouvrir entre deux personnes pour réaliser des transactions sur la blockchain, moyennant une première transaction à l’ouverture du canal et une transaction sur la blockchain à la fermeture du canal. Entre ces deux actions, toutes les transactions réalisées entre les deux individus sur le canal de paiement seront inscrites en dehors de la blockchain et confidentielles, connues seulement des deux parties connectées. Le réseau Lightning va donc va favoriser l’usage des paiements du quotidien.
Conclusion
La blockchain n’est pas une technologie, c’est un buzz word marketing. Le blockchain-bullshit n’est pas nouveau. Il est même encouragé par le gouvernement Français et notamment le ministre de l’économie Bruno Lemaire qui souhaite créer une blockchain publique alors que même que Bitcoin existe ! (pour plus d’information un article au vitriol de h16)
Sur les 5 dernières années, il n’est rien sorti de cette technologie «blockchain» — excepté peut être en Estonie, projet qui reste néanmoins sous la gouvernance centralisée de l’état estonien — et nous ne verrons probablement rien dans les 5 prochaines année (peut-être dans 10 ou 15 ans ?). Finalement, la seule chose dans laquelle la blockchain semble être bonne aujourd’hui, c’est de promettre de résoudre les plus gros problèmes des entreprises tout en fournissant très peu de résultats business et en consommant une quantité astronomique d’argent !
Je peux entendre déjà les critiques suite à la publication de cet article : “Jonathan est contre l’expérimentation, l’entrepreneuriat et sur le fait d’essayer de nouvelles choses !” L’expérimentation est bien pour commencer. C’est une évidence. J’en parle d’ailleurs dans cet article ou je donne mon feedback en tant que business angel. Néanmoins, verser autant d’argent dans des expériences ratées est profondément stupide ! Ces expériences de «blockchain» ont toujours été futiles et ont peu de fondement dans la réalité. Ils représentent pour moi des gaspillages d’argent, de ressources humaines et ne conduisent à aucun bien ou service utile aujourd’hui. Ces expériences permettent aux charlatans de gagner de l’argent en prestation de conseil pour les grands groupes ou en exit scam post ICO… Je reconnais avoir évolué sur ma perception des choses lorsque j’annonçais il y a plus d’un an vouloir rejoindre la révolution “Blockchain”, si je pouvais revenir en arrière je dirai aujourd’hui tout simplement que je rejoins la révolution Bitcoin.
La véritable valeur du Bitcoin deviendra visible lorsque l’économie mondiale connaîtra un effondrement catastrophique de la dette et / ou d’une monnaie fiduciaire majeure comme l’euro ou le dollar. La crise économique liée au COVID-19 ne fait que commencer. Nous sommes à l’aube d’une très forte instabilité financière (cet article est à lire ABSOLUMENT). Cette crise pourrait être le meilleur ami du Bitcoin car à mon avis, rien ne pourra éviter l’effondrement, tôt ou tard, de la bulle actuelle de la dette et des monnaies fiduciaires qui sont émises pour gonfler encore et toujours ces bulles. Cela est inéluctable !
La nouvelle startup que je développe actuellement, vous l’aurez compris, sera Bitcoin Only. J’ai également d’autres grands projets pour favoriser encore davantage l’adoption de masse de Bitcoin en France et en Europe. Stay tuned et #StackSats :)
Si vous êtes intéressés à rejoindre l’équipe de ma nouvelle start-up à Biarritz ou tout simplement pour en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter !